La Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) a déclaré que les pays qui dépendent des matières premières pour plus de 60% de leurs exportations totales sont susceptibles de tomber dans le cercle le plus impacté par les crises internationales et les fluctuations des marchés alimentaires à l’échelle mondiale.
Le rapport « Développement économique en Afrique 2022 » publié par la CNUCED cette semaine, appelle à une politique de diversification des sources de revenus et, par voie de conséquence, des exportations, afin que les pays puissent mieux résister aux chocs économiques, tels que les contrecoups des crises de la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine.
Le rapport indique que la Mauritanie fait partie des 5 pays africains qui dépendent presque entièrement des exportations de matières premières, qui représentent 97.3% des exportations totales du pays.
La Guinée-Bissau arrive en tête de liste avec un pourcentage de 99,8 %, suivie du Soudan du Sud (99%), du Tchad (98.4 %), de la Mauritanie (97.3 %), du Soudan (97%), de l’Angola (96.4%) et du Nigeria (95.7%) selon le rapport de la CNUCED.
En revanche le rapport indique qu’il n’y a que neuf pays africains qui ne dépendent pas de matières premières : Afrique du Sud, Égypte, Tunisie, Maroc, Comores, Djibouti, Lesotho, Maurice et eSwatini.