D’prés le rapport de Le Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO ou ESCWA en anglais), il y aurait moins d’un infirmier par mille habitants, pareil pour les médecins et les lits d’hôpitaux dans les pays arabes les moins developpés ( Mauritanie, Yemen, Soudan et Somalie), et que la dépense liée au secteur de la santé dans ces pays serait entre 4 et 6% de la dépense globale.
Le rapport explique que le moins developpé de ces pays arabes enregistrait des résultats inférieurs à la moyenne mondiale dans tous les domaines, la Mauritanie étant la plus proche de la moyenne, que ce soit au niveau diagnostique, reporting, systéme sanitaire global, les facteurs de risque et l’environnement général mais elle enregistre les resultats les moins performants en terme d’éradication et de prévention des facteurs déclencheurs de maladies.
La Somalie et le Yemen sont parmi les pays les moins sécurisés mondialement sur le plan sanitaire, ainsi la Somalie serait la plus éloignée de la moyenne mondiale en terme de réaction immédiate, et de performance du sécteur sanitaire notamment dans sa capacité à assurer l’accés et la garantie de soins et à repondre aux normes mondiales, en terme d’environnement le plus risqué suivant les facteurs politiques, sécuritaires, économiques, sociaux , environnementaux, de locaux adéquats et de santé globale.
Le Yemen tout en enregistrant le plus bas résultat en matiére du sécteur de la santé, du diagnostic et du reporting, réalise neanmoins le résultat le plus élevé parmi les pays les moins developpés en matiére de respect des normes internationales, en ce qui concerne la prévention et la reponse rapide le Soudan est le plus proche de la moyenne mondiale mais il enregistre le plus faible résultat par rapport au diagnostic et au reporting.