Nombre d’imams et oulémas mauritaniens ont demandé l’application de la loi islamique et ce lors d’une manifestation place de la liberté, en face au palais présidentiel.
L’érudit Mohamed El Hassen Ould Dedew a déclaré que « la doléance de l’application de la Charia n’est pas liée avec un évènement précis, pas plus qu’il ne s’agit de demander le sang d’une personne déterminée. Il s’agit d’un devoir, qui ne tombe pas du fait du retard dans son accomplissement.
Par conséquent, la Charia est exigible en tous temps en tous lieux ».
L’ancien député Mohamed Yeslem Ould Abdallahi, dit Sellami, a affirmé que l’application de la Charia ne concerne pas uniquement les sanctions des actes répréhensibles, donc le droit pénal, c’est aussi l’unité nationale, la prospérité de l’économie, la fourniture des services de santé et le respect des deniers publics.
La place de la liberté a été le lieu d’un sit-in de protestation la semaine dernière auquel des imams et faqih avaient pris part.
Des slogans identiques et des doléances similaires avaient été brandis et scandés par les protestataires qui avaient le même mot d’ordre : l’application de la Charia.