L’Alliance populaire progressiste (APP) a annoncé son rejet de « l’usage de la violence pour exprimer des revendications légitimes », dénonçant « l’assaut sur les biens publics et privés ».
Le parti a appelé, dans une déclaration rendue publique, la population de R’Kiz et d’ailleurs – en cas de nécessité – à « la manifestation pacifique, à la pression populaire et au vote punitif contre les responsables de la médiocrité des services publics », en plus des modalités de la lutte politique pacifique, loin de l’usage de toute violence.
L’APP a également condamné le « caractère sélectif à tendance communautaire », qui a caractérisé les arrestations consécutives aux évènements de R’Kiz, dans la où « les faibles ciblés » davantage que quiconque, selon les termes de la déclaration. L’Alliance a aussi dénoncé la torture exercée, dit-elle, à l’encontre de certains détenus, notamment « les coups au visage, aux endroits endroits du corps, la privation d’eau et de nourriture pendant des périodes prolongées, en plus d’insultes et d’outrages », selon les témoignages de certains manifestants ayant été arrêtés.
Aussi, l’APP demande-t-elle la punition des responsables de ces violations flagrantes de la loi.
Le parti appelle les autorités exécutives et judiciaires à respecter les droits des détenus et à garantir un procès équitable aux justiciables, et à faire preuve de responsabilité dans la réponse aux doléances des citoyens.