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Le ministère de la Justice dément formellement l’existence du document mentionné par Ould Haroun

Dans un communiqué, le ministère de la Justice a nié « l’existence d’un document correspondant aux descriptions et au contenu évoqués par l’ancien conseiller » au ministère de la Justice Ahmed Ould Haroun Ould Cheikh Sidiya. 

Le ministère a exprimé son rejet et sa condamnation de ce qu’il a qualifie « d’acte préjudiciable contraire à la loi », à savoir les allégations de Ould Cheikh Sidiya.

Le communiqué précise que l’affaire porte sur « le signalement routinier de d’informations contenues dans les déclarations de suspects au stade de l’enquête préliminaire » . L’enquête sur ces informations a été immédiatement diligentée par plusieurs services. Il s’est révélé que l’affaire porte sur des transactions financières normales et naturelles de plusieurs établissements de l’État, effectuées au cours des années passées. Il n’y a absolument rien de suspect à ce sujet ».

Le communiqué de ministère de la Justice ajoute que « les personnes qui ont fait ces informations au stade de l’enquête préliminaire, y compris la principale accusée dans l’affaire, avaient témoigné ultérieurement devant la justice ». Et ce lors d’un procès public, qui avait été relayé par la presse et les médias sociaux, l’affaire ne présente rien de nouveau, ni de secret.

Le communiqué confirme qu’il n’y a pas eu la moindre intervention de la par de qui que ce soit, pour faire obstruction à l’enquête sur sur une quelconque information, concernant des deniers publics portées à la connaissance de la justice. Parce que la politique pénale en vigueur en Mauritanie est basée sur la fermeté en matière de protection des biens publics et la lutte contre la corruption.

Il est à noter que l’ancien conseiller du ministre de la Justice, Ahmed Ould Haroun Ould Cheikh Sidiya, a fait état, lors d’une interview télévisée d’un « document officiel » au cabinet du ministère de la Justice et qui prouve l’implication de hauts responsables de l’État dans le transfert illégal de fonds à l’extérieur du pays, assurant que le document est en sa possession et qu’il en a pris connaissance.

La police judiciaire a procédé à l’arrestation de l’ancien conseiller hier, jeudi après-midi, suite à ces allégations.

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