Le premier ministre inaugure le nouveau système de gestion du registre des populations et des titres sécurisés
Le premier ministre, Mohamed Ould Bilal, a inauguré, mardi à Nouakchott, le nouveau système intégré de gestion du registre des populations et des titres sécurisés.
Après la coupure du ruban symbolique, le Premier ministre a suivi des explications sur les avantages du nouveau programme et ses hautes capacités à sécuriser tous les documents émis par l’agence nationale de du registre des populations et des titres sécurisés (ANRPTS).
Le programme comporte quatre systèmes distincts avec chacun, un rôle spécifique dans le cadre du système intégré global.
Il s’agit du registre national biométrique fondé sur l’insertion des données biographiques, de la biométrie de chaque individu et du système de production des titres sécurisés comme les actes d’état-civil, les passeports, la carte d’identité nationale, la carte de séjour, le livret maritime, les cartes grises des véhicules, les permis de conduire etc.
Le troisième système concerne les vérifications des identités des passeurs et l’enregistrement des étrangers dans un registre spécial, tandis que le quatrième système concerne la délivrance des visas biométriques au niveau de huit points de passage terrestre ou aérien. Il profite actuellement à sept missions diplomatiques et consulaires et sera graduellement appliqué à l’ensemble de nos missions diplomatiques.
S’exprimant pour l’occasion, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Salem Ould Merzoug, a souligné que l’inauguration du système intégré de gestion du registre des populations et des titres sécurisés constitue la preuve éloquente de la bonne marche de son département sur la voie de l’exécution du programme électoral ‘Taahoudaty’ du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, surtout son axe relatif à la mise en place des fondements pour la construction d’un État moderne et capable d’affronter les défis de l’avenir avec détermination, à travers des projets structurels comme celui-ci.
Le nouveau système contribuera au renforcement au climat de sécurité aux plans intérieur et extérieur, à travers son registre national biométrique fondé sur l’insertion des données biographiques et la gestion du flux migratoire par le contrôle des points de passage, la surveillance des frontières et la lutte contre la fraude et la falsification des documents nationaux, la lutte contre le terrorisme, le commerce illicite et le crime organisé et transfrontalier.
Pour sa part, le directeur général l’agence nationale de du registre des populations et des titres sécurisés (ANRPTS), Ahmed el Mokhtar Bouceïf, a précisé que le système a nécessité un financement de l’ordre de 12.157.616 euros.
Il a ajouté qu’il va également moderniser les applications programmées et rendre les services de l’ANRPTS plus rapides.
Ould Bouceïf a enfin indiqué que le nouveau programme permettra la production de passeports spéciaux pour les réfugiés, en application de la convention de Genève, adoptée 1951.