Hier, vendredi, le gouvernement de Transition au Mali a conclu un accord avec les mouvements signataires de l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger, afin de répartir le quota total d’intégration de 26 000 ex-combattants dans les Forces armées et de sécurité. Il a été également convenu de gérer chaque dossier au cas par cas pour les hauts cadres civils et militaires des mouvements signataires.
Les parties maliennes avaient tenu, du 1er au 5 août, à Bamako, une réunion au niveau des parties prenantes à l’Accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger, pour discuter de cette question.
Dans un communiqué de presse, les deux parties ont annoncé « l’intégration de 26 000 anciens combattants en deux lots de 13 000 combattants chacun ».
Le premier est réparti selon la part qui a fait l’objet d’un précédent accord entre les deux parties, et le second lot sera intégré au cours des deux prochaines années, 2023-2024.