Demain, jeudi, la Cour d’Appel de Bamako tiendra une session extraordinaire pour statuer sur le dossier des militaires ivoiriens détenus au Mali depuis des mois.
Cette session intervient une semaine après la signature d’un protocole d’accord entre le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, et le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, par le biais de la médiation togolaise.
Les deux pays s’engagent donc à renforcer leurs relations, à promouvoir la paix et à œuvrer au renforcement des relations d’amitié, de fraternité et de bon voisinage, ainsi qu’à placer l’intérêt de la population et celui de la région au-dessus de toute autre considération. Telle est la teneur de l’accord.
Selon les médias locaux, la justice malienne a décidé de tenir cette session extraordinaire, dans le respect des procédures légales en vigueur dans le pays.
Le Mali accuse les soldats ivoiriens de tenter de porter atteinte à la sécurité extérieure de l’État, et les 46 soldats ivoiriens risquent une peine d’emprisonnement allant de dix à vingt ans.
Selon les spécialistes, ce scénario sera évité en requalifiant les faits afin d’obtenir un jugement couvrant la période de détention provisoire sur la détention des accusés. L’éventualité d’une grâce présidentielle est également envisageable.