Le ministre de l’Intérieur Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine a déclaré que son secteur est un « secteur administratif souverain et un service public qui fournit des services administratifs, de sécurité et de développement. Par conséquent, il ne saurait en aucun cas se transformer en une machine aux mains d’un parti spécifique, et il n’y a aucun moyen de le guider ».
Dans sa réponse à une question aujourd’hui, jeudi, au Parlement, il a ajouté que « le ministère de l’Intérieur est tenu de surveiller et de suivre la situation intérieure dans toutes ses dimensions sécuritaire, politique, économique et autre, mais ce n’est jamais pour l’avantage d’un groupe ou d’un parti particuliers, mais plutôt pour la vigilance et l’anticipation de ce qui pourrait constituer un danger pour la sécurité ou l’unité nationale ».
Ould Mohamed Lemine a exprimé ses réserves sur le terme »document divulgué », au sujet duquel il a déclaré que le représentant a qualifié le document fuité d’émanation politique, car »il n’y a aucune preuve qu’il est approuvé ou autorisé par le ministère, du moment qu’il ne porte pas de numéro, ni de date, ni de signature ou de cachet. Pas plus qu’il ne fait référence à une partie spécifique. En clair, il ne peut donc pas être attribué au ministère ».
Le ministre a souligné que le ministère dispose de nombreux canaux pour surveiller la situation à l’intérieur et recueillir des informations, »mais ces canaux ne sont pas d’un niveau fixe en termes d’importance et de crédibilité des données. Donc, les informations reçues de ceux-là sont sujettes à examen, à analyse et à comparaison, aux recouvrements. Après quoi, il est modifié, annulé ou approuvé après confirmation de sa crédibilité et sa conformité à la réalité ».