L’organisation Zakia a déclaré que la situation du secteur de la pêche au niveau de la ville de Nouadhibou « a atteint un stade qui nécessite de faire face à ce fléau qui siphonne la richesse et menace de dévaster l’un des secteurs les plus importants de l’économie, de la vie environnementale et des moyens de subsistance des citoyens en premier lieu. »
Dans une lettre envoyée au wali de Dakhlet Nouadhibou, l’organisation a mis en garde contre ce qu’elle appelle « l’étendue de la corruption environnementale et économique à laquelle le secteur de la pêche qui caractérise le secteur de la pêche ».
L’organisation a ajouté dans sa lettre qu' »il est injuste envers l’existence d’usines de farine de poisson, ce qui met le pays et la population au bord de l’effondrement en raison des risques environnementaux ainsi que de l’épuisement de la richesse halieutique par les flottes étrangères » .
Elle a souligné que « la consommation actuelle par ces entreprises d’énormes quantités de poisson dans le but de les moudre et les transformer en farine de poisson (moka) sans en bénéficier comme un produit frais mis en conserve et exporté comme les autres produits de la mer, c’est un fait qui nous met dans le pétrin et nous ramène à l’époque de la pollution de l’environnement et de l’épuisement dévastateur de cette richesse dont la préservation et la protection incombent à l’administration ».
L’organisation a souligné que « ces violations passent sans aucun contrôle de la part du bureau des garde-côtes, en plus de la complaisance claire et du laxisme de l’Onispa ».
L’organisation appelle à « la protection de la richesse nationale et à la préservation de l’environnement et la cessation de cette corruption systématique et dangereuse ».
