Le rapport annuel du Secrétaire Général des Nations Unies sur le conflit du Sahara indique que la Mauritanie a respecté sa position constante sur le dossier, les dirigeants du pays ayant souligné leur attachement à la « neutralité positive » dans leurs relations avec les parties au conflit. L’Algérie, quant à elle, s’interroge sur l’efficacité des « tables rondes » à Genève. En revanche, le Maroc appelle à la reprise des tables-rondes sur la base de sa proposition (l’initiative d’autonomie).
Le rapport appelle les pays de la région à s’engager de « bonne foi » dans des négociations politiques pour mettre fin au conflit, soulignant la disponibilité des Nations Unies à tenir des réunions intensives avec toutes les parties concernées par le dossier.
Le rapport souligne que « la confiance fait toujours défaut dans la région malgré les efforts internationaux », faisant référence aux efforts déployés par l’Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies au Sahara pour combler les écarts entre les parties au conflit.
Le rapport évoque »le risque d’escalade entre les parties dans la zone tampon après l’accord de cessez-le-feu ; ce qui contribue à accroître les tensions dans la régionn », aussi appelle-t-il les parties au conflit à traiter avec Staffan De Mistura avec »un esprit ouvert afin de faciliter le processus politique pacifique ».