Ahmed Ould Didi Ould Soueidi a déclaré que l’ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, et l’homme d’affaires Mouhiddine Ould Ahmed Saleck, n’ont pas mentionné dans leur témoignage devant le Tribunal, « l’acquisition de terrains appartenant à des sociétés qui étaient gérées par son père, Didi Ould Soueidi. L’entreprise Najah s’est accaparée nos terrains sur la base de l’accord controversé de construction de l’aéroport international de Nouakchott ».
Ould Didi a ajouté, dans une déclaration à Taqadomy, qu’ils ont déposé une plainte à la même date.
A ce jour, le Tribunal n’a pas statué à ce sujet. Ils ont également déposé un recours auprès des services du Ministère des Finances au sujet du titre foncier qui a été accordée à la société Najah Mega Works, sans respecter les procédures. Toutefois, de crainte de difficultés, non seulement par rapport au dossier, mais de toutes les parties qui y interviennent, les fonctionnaires du Ministère des Finances n’ont pas répondu ànos recours », a-t-il dit.
Il a confirmé avoir écrit au préalable au Hakem, au Wali, au Ministre de l’Habitat, et même au Premier Ministre, et avant cela à la société Najah. Ce n’est qu’ensuite que « nous avons porté plainte pour demander les travaux de démolition de nos propriétés qui avaient été effectués par Najah. Seulement, cette société a repris de plus belle ses activités. Cela n’aurait pu avoir lieu, sans une bénédiction de la part du pouvoir exécutif ».
Il a souligné que l’exécutif, qui a conclu l’accord de construction de l’aéroport avec Najah, a transformé le Ministère de l’Équipement et des Transports et le Ministère e l’Habitat en alliés de ladite société, ce qui a causé des dommages au véritable marché immobilier et des dommages à la propriété privée.