Le Conseil militaire au pouvoir au Niger a annoncé qu’il autoriserait les armées des pays voisins que sont le Burkina Faso et le Mali à intervenir sur son territoire « en cas d’agression », en riposte aux menaces de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO.
Cette annonce intervient au terme de la visite de la Ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Olivia Rumba, et de son homologue malien, Abdoulaye Diop, jeudi, à Niamey. Ils ont été reçus par le Général Abdourrahmane Tiani, l’un des dirigeants du coup d’État ayant renversé le Président Mohamed Bazoum.
A la fin de la visite, le secrétaire général adjoint du Ministère nigérien des Affaires étrangères, Omar Ibrahim Sidi, a lu un communiqué dans lequel il a révélé les ordres émis par Niamey « permettant aux forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et du Mali d’intervenir dans le territoire du Niger en cas d’agression ».
Cette décision fait suite à une menace de la CEDEAO d’intervenir militairement au Niger pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays.