De nouvelles informations ont révélé que les militaires ivoiriens détenus au Mali ne font pas partie des opérations de la mission de maintien de la paix des Nations Unies, par l’organisation elle-même, selon Radio France International, citant sa correspondante au siège des Nations Unies à New York.
La journaliste a déclaré que bien qu’Abidjan ait signé un accord en 2019 avec les Nations unies pour pouvoir déployer son soutien logistique, l’envoi de militaires à Bamako au cours des trois dernières années n’a pas été réglementé dans le cadre de cet accord. Ils ne sont donc pas juridiquement et administrativement considérés comme des éléments de l’appui de l’ONU.
La journaliste s’est interrogée : est-ce un chaos administratif ? Défaut d’officialiser ? La faute incombe-t-elle à l’armée ivoirienne ou à l’ONU ?
On rapporte qu’Abidjan a exigé la libération « sans délai » de ses soldats, mais Bamako a confirmé vouloir les traduire en justice.
Radio France Internationale a cité un proche des autorités de transition au Mali selon lequel les Ivoiriens ont tort et que « le moment est venu pour les chefs de certains pays d’arrêter de déstabiliser la sous-région au profit des puissances occidentales », selon ses termes. En référence aux relations du président ivoirien Alassane Ouattara avec la France.