Le Club « Dehcha » (surprise) a organisé dimanche soir au Musée national la cérémonie de dédicace du livre « Sur un tapis de moi » du poète Cheikh Nouh.
La cérémonie a été ouverte par Daouda Ahmed Tijani Dia, membre du Club « Dehcha », qui a parlé du retour de ce cénacle qui regroupe d’éminents poètes porteur d’un projet qui vise à enrichir la scène culturelle mauritanienne après un tassement de ses activités. Il a évoqué ce nouveau recueil de poèmes de l’expérience du poète.
La deuxième intervention était celle de Lemrabott Ahmed Mahmoud, qui a présenté un document critique sur le recueil. Il pense que « l’œuvre recèle un ensemble de significations poétiques intenses » dont les textes appartiennent à la catégorie de textes poétiques longs, ce qui est rare en Mauritanie, même si cela est d’usage dans le monde arabe, a-t-il déclaré.
Lemrabott a abordé plusieurs axes : le titre, la dédicace, l’avant-propos et l’aspect visuelle du recueil, le style symbolique du poète, la structure dramatique de la poésie, l’imprégnation soufie, ainsi que de l’engagement clairement perceptible dans le texte.
L’auteur, le poète Cheikh Nouh, a lu plusieurs passages de son recueil, tout au long de la cérémonie de signature du livre.
D’éminents écrivains arabes sont intervenus, à distance, au sujet du livre, lors de cette cérémonie. Il s’agit du critique Oussama Taj Al-Sir et du poète Mutawakil Zarrouk, du Soudan.
Le livre « Sur un tapis de moi » est paru à Khartoum en avril dernier, de la maison d’édition Dar Al-Ajniha.
Ce recueil de poésie est la troisième publication du poète Cheikh Nouh : « Les pains du Ciel », 2018 ; « Les palmes premières de l’angoisse ».