Le Président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne demanderait pas « pardon » aux Algériens pour la colonisation française de leur pays, mais il espère recevoir son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, à Paris cette année, pour continuer à travailler sur le dossier de la mémoire et de la réconciliation entre les deux pays.
Dans une interview publiée par le journal français « Le Point » hier soir, mercredi, Macron a confirmé qu' »il n’a pas à demander pardon, ce n’est pas le but, le mot va couper tous les liens », selon ses termes.
Il a ajouté : « Le pire qui puisse arriver, c’est de dire : Nous nous excusons, et chacun de nous passe son chemin », notant que « le travail de mémoire et d’histoire n’est pas un état des lieux de calcul, c’est tout le contraire ».
Il a souligné que le travail de mémoire et d’histoire « signifie reconnaître qu’il y a des choses qui ne peuvent pas être décrites, des choses qui ne peuvent pas être comprises, des choses qui ne peuvent pas être prouvées, des choses qui ne peuvent pas être pardonnées ».
Macron à affirmé : « J’espère que le Président Tebboune pourra se rendre en France en 2023 afin de poursuivre la construction d’une amitié inédite, nouvelle ».