Le journal Jeune Afrique (JA) a affirmé que les autorités ivoiriennes ont procédé à l’arrestation de sept citoyens mauritaniens, accusés d’implication dans le financement d’attaques armées ayant ciblé les forces militaires l’année dernière.
Après moult enquêtes, il s’est avéré que les groupes salafistes mauritaniens sont impliqués dans ces attaques, qui ont été financées à hauteur de deux millions d’ouguiyas en juin 2020. Par conséquent, les autorités ivoiriennes ont procédé à l’arrestation des sept mauritaniens en question, par lesquels la somme aurait transité.
Le magazine a rapporté que les services de renseignements ivoiriens ont réalisé des progrès fulgurants dans leurs enquêtes sur les attaques terroristes ayant ciblé, en juin 2020, les bases de Kafolo et de Doropo, toutes deux situées au nord du pays, sur la frontière avec le Burkina Faso, ayant fait 14 victimes militaires.
Il est à préciser que les 7 mauritaniens en question sont des commerçants âgés d’une quarantaine d’années, précise Jeune Afrique, citant des sources sécuritaires ivoiriennes proches du dossier.
Par ailleurs, selon « une source privée » à Abidjan, 5 des 7 mauritaniens cités par JA seraient libres, mais placés sous contrôle de la gendarmerie depuis vendredi dernier, 2 juillet 2021.
Les présidents, ivoirien Ouattara et mauritanien El Ghazouani, s’entretiendront dans les prochains jours à ce sujet, révèle Jeune Afrique.
Par ailleurs, « les ministres ivoiriens Diomandé Vagondo (Intérieur) et Téné Birahima Ouattara (Défense) évoqueront également la question avec leurs homologues Ahmed Salem Ould Merzoug et Hanena Ould Sidi. La recrudescence des attaques dans le Nord de la Côte d’Ivoire et surtout l’usage de mines artisanales inquiètent de plus en plus les autorités », toujours selon JA.
