Le secrétaire général du ministère de la Justice, Mohamed Ould Ahmed Aïda, a déclaré que le secteur de la justice planche actuellement sur la réalisation programme de plusieurs objectifs, dont la modernisation de la législation des prisonset, leur organisation et la restructuration de l’administration pénitentiaire.
Lors de son ouverture, aujourd’hui à Nouakchott, d’un atelier organisé par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) en collaboration avec le ministère de la Justice, intitulé « L’approche genre, évaluation des besoins des femmes dans les prisons de Mauritanie », Ould Ahmed Aïda a déclaré que le gouvernement a ratifié les principales conventions internationales relatives aux droits de l’homme en général et aux droits des femmes.
La Mauritanie a adopté une stratégie nationale pour l’institutionnalisation du genre. C’est ainsi qu’une cellule au niveau du ministère a été créée pour garantir l’introduction de l’approche genre dans l’orientation stratégique, les politiques, les programmes, les projets et budgets de toutes les activités du secteur.
Le secrétaire général a salué l’importance particulière, accordée par le ministère de la Justice aux femmes dans le système pénal, dans la mesure où le département veille à l’élaboration de réformes visant à en renforcer le cadre juridique et à créer de bureaux d’orientation au Palais de justice à Nouakchott ouest et à Nouadhibou. Priorité a été donnée aux femmes, notamment en matière de renforcement du système d’assistance judiciaire, de réforme des prisons de réparation et de promotion de leur réhabilitation.
Pour sa part, le représentant de l’ONUDC, Louis Nkopipie, a déclaré que toutes les études indiquent que les femmes détenues étaient victimes de violences sexuelles et de marginalisation. Dans leur majorité, les prisonnières font face à des difficultés de réinsertion dans la société, à leur sortie de prison.
