L’ancien chef du parti « Tawassoul », Mohamed Jamil Mansour, a déclaré qu’il s’était trouvé contraint de présenter sa démission du parti, au vu de la poursuite « d’une politique d’exclusion et de mise à l’écart de dirigeants du parti qui ne manquent ni de compétence, ni d’expérience, mais qui voient les choses différemment du point de vue de certains des dirigeants actuels du parti ».
Dans sa déclaration de démission, Ould Mansour a confirmé que cette exclusion était « une indication d’un déficit dans la gestion de la diversité du leadership, suite à l’incapacité à gérer les acquis de la diversité nationale », comme il l’a dit.
Ould Mansour a indiqué qu’il s’attendait à ce que le 4e congrès du parti, tenu en décembre dernier, « soit une date de correction des déséquilibres et de lancement de la formation vers des horizons plus larges, mais les manifestations du déclin, que ce soit dans la philosophie de l’ouverture ou dans le renforcement la force institutionnelle propre ou au niveau de la dose politique et démocratique requise, étaient choquantes ».
Il a précisé qu’il avait alors mis en garde contre une baisse du niveau de « la gestion par le parti de la diversité nationale et de ses divers problèmes, une baisse du discours et de l’intérêt, puis de la construction de dirigeants régionaux du parti et d’institutions dirigeantes », soulignant qu’il « a attiré l’attention sur ces déséquilibres et a appelé à leur correction et à leur non-récurrence, en particulier à l’horizon des élections attendues alors. » Malheureusement, les élections étaient venues, et le défaut était plus grand et l’erreur plus manifeste ».
Ould Mansour a annoncé aujourd’hui, mercredi, sa démission officielle du parti, qu’il a dirigé pendant plusieurs années et à travers lequel il a participé à plusieurs scrutins.
