AccueilPolitiqueActualité de MauritanieUn vieux porte-avions brésilien se dirige vers sa dernière demeure en Mauritanie

Un vieux porte-avions brésilien se dirige vers sa dernière demeure en Mauritanie

La Grande-Bretagne a empêché le porte-avions brésilien « São Paulo » d’entrer dans le détroit de Gibraltar, car il contient de l’amiante et d’autres déchets chimiques dangereux, selon le site Internet turc BirGün qui cite le journal brésilien Exame.

Le site indique que, à en croire des sites de surveillance en ligne des navires, le porte-avions « São Paulo » est actuellement ancré à l’entrée de la mer Méditerranée, au large des côtes marocaines.

Le porte-avions de fabrication française est entré en service en 1963 dans la Marine nationale française, puis il a été transféré en 2000 au Brésil. 

Il devrait, selon des spécialistes qui se sont rendus sur place, rejoindre sa dernière demeure. Il est de notoriété que la Mauritanie, qui compte près de 400 épaves abandonnées, sur les rives du Cap Blanc, est considérée comme le plus grand cimetière de navires au monde.

Le site ajoute que le navire brésilien cherche un endroit pour accoster pour la dernière fois, suite à sa mise hors service, et les ferrailleurs ont refusé de le recevoir car il contient des déchets chimiques. Par conséquent, la seule solution qui lui reste, c’est de se diriger vers un cimetière de navires.

Le Cap Blanc en contient des centaines des navires abandonnés et des piles de fer qui menacent l’écosystème marin si caractéristique d’une zone riche en poissons. Les autorités du pays ignorent ce danger.

Comme la démolition des vieux navires coûte cher, les pays européens abandonnaient les leurs dans la région de Nouadhibou. Résultat: la côte regorge de navires abandonnés, en l’absence totale de surveillance par les autorités locales.

Les experts disent qu’il y a une quantité excessive de biphényle qui contient du chlore toxique, lequel est nocif pour la santé humaine à long terme et dont l’utilisation est interdite selon le Traité de Stockholm de 2001.

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