Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (ABAD) a approuvé vendredi un emprunt du Sénégal, d’une valeur de 65 millions d’euros (plus de 42 milliards de FCA), destiné au soutien des réformes de la mobilisation des ressources internes. Ce prêt couvre la deuxième phase du programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité de la réforme, entamée en 2019, pendant trois ans. L’année dernière étant consacrée à la réponse à la crise sanitaire au Sénégal.
Selon une déclaration rendue publique par l’Agence de presse Sénégalaise, ce soutien financier contribuera également à renforcer les réformes stratégiques pour attirer davantage d’investissements au Sénégal, en plus de la mobilisation des ressources internes et de l’élargissement de l’assiette des impôts, le soutien de la relance post-Covid, par le biais de réformes et de projets stratégiques d’attractivité des investissements, qui sont les principaux éléments du plan de relance économique du gouvernement sénégalais.
Cette nouvelle phase doit soutenir, en particulier, la création de cadres juridiques et opérationnels pour la transparence fiscale, l’échange automatique des données et la transition des étapes expérimentales à une grande couverture des contribuables. Et ce après la numérisation fiscale, de manière à renforcer la transparence des procédures fiscales et à encadrer la nouvelle loi sur l’investissement et la politique industrielle.
Pour sa part, la BAD a affirmé que ce programme sera bénéfique pour la population, d’autant qu’une politique fiscale appropriée sera susceptible d’augmenter les ressources de l’État et de financer les services publics. Par conséquent, elle améliorera les conditions de vie de la population.
En outre, l’administration fiscale réduira les charges des transactions avec les particuliers et les entreprises lors du paiement de leurs impôts. Par ailleurs, la mise en œuvre de réformes et de projets stratégiques augmentera l’attractivité des investissements et stimulera la création d’emplois.