L’UNICEF a signé un accord avec Janssen Pharmaceutica NV pour fournir jusqu’à 220 millions de doses du vaccin unidose de J&J pour les 55 États membres de l’Union africaine (UA) d’ici la fin 2022. Quelques 35 millions de doses doivent être livrées d’ici la fin de l’année.
L’accord entre UNICEF et Janssen Pharmaceutica NV permettra de mettre en œuvre l’engagement d’achat anticipé (APC) signé entre l’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) et Janssen en mars de cette année.
Cet accord prévoit une option pour commander 180 millions de doses supplémentaires, portant l’accès maximal à un total de 400 millions de doses d’ici la fin de 2022.
L’Union africaine a créé AVAT en novembre 2020 pour fournir des vaccins COVID-19 au continent africain, avec pour objectif de vacciner 60 % de la population de chaque pays de l’UA. Dans le cadre de ce plan, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et l’AVAT ont signé un accord de coopération au nom de l’UA pour le développement d’un cadre d’engagements préalables d’achats (APC) afin de soutenir l’accès des États membres aux vaccins COVID-19. UNICEF achètera et livrera les vaccins COVID-19 au nom de l’initiative AVAT. Les autres partenaires sont les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) et la Banque mondiale. Bien qu’il soit prévu que plusieurs vaccins fassent parti du portefeuille de l’initiative, le vaccin à dose unique de Janssen est le premier à être inclus.
« Les pays africains doivent avoir un accès abordable et équitable aux vaccins COVID-19 dès que possible. L’accès aux vaccins a été inégal et injuste, avec moins de 1 % de la population du continent africain actuellement vaccinée contre le COVID-19. Cela ne peut plus durer », a déclaré Henrietta Fore, directrice générale d’UNICEF. « UNICEF, avec sa longue histoire de livraison de vaccins dans le monde entier, soutient les efforts mondiaux de vaccination contre le COVID-19 par le biais d’AVAT, COVAX et d’autres canaux afin de maximiser l’approvisionnement et l’accès aux vaccins. »
Cet accord intervient alors que le continent africain est confronté à la plus forte augmentation de cas de COVID-19 jamais enregistrée et que les difficultés d’approvisionnement en vaccins ont laissé de nombreux pays avec de larges populations non vaccinées.