AccueilPolitiqueAfriqueNouvel échouage de poissons morts sur la plage au nord du Sénégal

Nouvel échouage de poissons morts sur la plage au nord du Sénégal

La mort mystérieuse de dizaines de dauphins et de tortues, découverts ces derniers jours sur la côte sénégalaise nord, ne cesse d’attirer l’attention des organisations internationales qui appellent à l’abandon de l’énergie fossile et à l’usage des énergies renouvelables, afin de garantir le respect de l’écosystème et de la biodiversité, en particulier dans les profondeurs de l’océan.

Dans un communiqué rendu public lundi, Greenpeace a affirmé que cette tragédie n’est que « les prémices des conséquences du projet de gaz Ahmeyim », développé par la compagnie pétrolière BP, sur la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal.

Greenpeace a appelé les autorités sénégalaises à publier les résultats de l’autopsie effectuée sur les poissons morts, afin d’identifier la cause de la mort de dizaines de dauphins et de tortues marines, début juillet, au large des côtes de Saint-Louis, au nord du Sénégal.

Le communiqué a ajouté que, bien que la vraie raison de cette mortalité ne soit pas encore connue, « il est clair que toute exploitation industrielle future de nos environnement conduira à de nombreuses tragédies similaires », constate Awa Traore, activiste à Greenpeace, à Dakar.

Dans l’attente de la publication des informations sur les causes réelles de la mort de ces poissons, les pêcheurs locaux, en particulier ceux de l’Union nationale des pêcheurs artisans du Sénégal (UNAS), ont exprimé leurs doutes sur l’utilisation d’explosifs dans les opérations de forage en profondeur, ce qui pourrait causer la mort de grandes quantités de poisson.

À la fin du mois de juin, sur les côtes du Parc national du Banc d’Arguin, au nord de la capitale mauritanienne, Nouakchott, ont été découverts de grandes quantités de poissons morts. Quelques semaines auparavant, une énorme baleine a échoué sur les plages de Nouamghar, sans vie. Le même phénomène s’est produit l’année dernière au Parc nationale de Diawling, au sud de Nouakchott.

Dans une enquête publiée à la fin du mois de juin 2021, par l’initiative « Unearthed », le projet de gaz de la société BP a été présenté comme étant une menace pour le climat, la destruction de l’un des récifs coralliens en eau froide au monde, où vivent de nombreux types de poissons.

Selon une enquête, le projet de gaz connu sous le nom de Grand Tortue Ahmeyim (GTA), qui est d’une profondeur de 2,7 km.

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