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Le Commissaire aux droits de l’homme : nous adopterons une nouvelle loi pour lutter contre les violences faites aux femmes.

Le commissaire aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la Société Civile, Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem, a déclaré que la Mauritanie allait adopter une nouvelle loi pour lutter contre la violence à l’égard des femmes et des filles, « criminaliser le viol et jeter les bases juridiques et procédurales pour proteger efficacement les femmes contre toutes les formes de violences.

Lors d’un discours prononcé aujourd’hui, jeudi 8 juillet 2021 devant le Conseil des droits de l’homme à Genève, le commissaire a ajouté que, dans le domaine de la promotion des droits de la femme, la Mauritanie a accepté toutes les recommandations, à l’exception de trois qu’elle a rejetées : l’homosexualité, l’héritage et la succession, la transmission de la nationalité qui sont anticonstitutionnelles, d’après ses dires.

À cet égard, le gouvernement avait pris plusieurs mesures pour mettre en œuvre les recommandations consenties, notamment la création d’un Observatoire des droits des femmes et des filles par le décret n°140-2020, la lutte contre l’excision, la mise en œuvre d’une stratégie pour l’accès des femmes aux postes de décision et des programmes économiques visant à l’autonomisation des femmes.

Article précédentLe président Abdel Majid Tebboune a nommé mercredi 7 juin 2021 un nouveau gouvernement, dont la moitié des ministres provient du précédent. La formation de la nouvelle équipe intervient après des législatives marquées par un taux d’abstention record. Le président Tebboune a révélé la composition du gouvernement qui, selon une déclaration officielle, n’a pas été modifié pour les ministères souverains, à l’exception des portefeuilles des Affaires étrangères et de la Justice. La seule grande surprise est le remplacement du ministre des affaires étrangères Sabri Boukadoum par Ramtan Lamamra, qui occupait ce portefeuille à l’époque de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika avant la démission de ce dernier à cause des manifestations de masse contre un cinquiéme mandat en avril 2019. Lamamra est un diplomate chevronné, homme politique et haut fonctionnaire de l’Union africaine et des Nations-Unies. Il a été plusieurs fois ambassadeur. En sa qualité de spécialiste de l’Afrique, il a participé à maintes opérations de médiation, notamment dans la crise entre le Mali et le Burkina Faso en 1985, dans le différend frontalier entre le Tchad et la Libye. Il a été nommé Commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union africaine. En octobre 2017, il a été nommé Haut-représentant de l’Union africaine. En avril 2020, il est pressenti pour succeder à Ghassan Salamé à la tête de la mission spéciale des Nations unies en Lybie. Cependant, suite aux demandes de l’Égypte, des Émirats arabes unis et du Maroc, son nom n’est pas retenu par les États-Unis, pour soupçon de proximité avec le gouvernement de Tripoli. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed a également servi dans le gouvernement de Boutefliqa.
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