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Le président Abdel Majid Tebboune a nommé mercredi 7 juin 2021 un nouveau gouvernement, dont la moitié des ministres provient du précédent. La formation de la nouvelle équipe intervient après des législatives marquées par un taux d’abstention record. Le président Tebboune a révélé la composition du gouvernement qui, selon une déclaration officielle, n’a pas été modifié pour les ministères souverains, à l’exception des portefeuilles des Affaires étrangères et de la Justice. La seule grande surprise est le remplacement du ministre des affaires étrangères Sabri Boukadoum par Ramtan Lamamra, qui occupait ce portefeuille à l’époque de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika avant la démission de ce dernier à cause des manifestations de masse contre un cinquiéme mandat en avril 2019. Lamamra est un diplomate chevronné, homme politique et haut fonctionnaire de l’Union africaine et des Nations-Unies. Il a été plusieurs fois ambassadeur. En sa qualité de spécialiste de l’Afrique, il a participé à maintes opérations de médiation, notamment dans la crise entre le Mali et le Burkina Faso en 1985, dans le différend frontalier entre le Tchad et la Libye. Il a été nommé Commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union africaine. En octobre 2017, il a été nommé Haut-représentant de l’Union africaine. En avril 2020, il est pressenti pour succeder à Ghassan Salamé à la tête de la mission spéciale des Nations unies en Lybie. Cependant, suite aux demandes de l’Égypte, des Émirats arabes unis et du Maroc, son nom n’est pas retenu par les États-Unis, pour soupçon de proximité avec le gouvernement de Tripoli. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed a également servi dans le gouvernement de Boutefliqa.

Le président Abdel Majid Tebboune a nommé mercredi 7 juin 2021 un nouveau gouvernement, dont la moitié des ministres provient du précédent.

La formation de la nouvelle équipe intervient après des législatives marquées par un taux d’abstention record.

Le président Tebboune a révélé la composition du gouvernement qui, selon une déclaration officielle, n’a pas été modifié pour les ministères souverains, à l’exception des portefeuilles des Affaires étrangères et de la Justice.

La seule grande surprise est le remplacement du ministre des affaires étrangères Sabri Boukadoum par Ramtan Lamamra, qui occupait ce portefeuille à l’époque de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika avant la démission de ce dernier à cause des manifestations de masse contre un cinquiéme mandat en avril 2019.

Lamamra est un diplomate chevronné, homme politique et haut fonctionnaire de l’Union africaine et des Nations-Unies.

Il a été plusieurs fois ambassadeur. En sa qualité de spécialiste de l’Afrique, il a participé à maintes opérations de médiation, notamment dans la crise entre le Mali et le Burkina Faso en 1985, dans le différend frontalier entre le Tchad et la Libye.

Il a été nommé Commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union africaine. En octobre 2017, il a été nommé Haut-représentant de l’Union africaine.

En avril 2020, il est pressenti pour succeder à Ghassan Salamé à la tête de la mission spéciale des Nations unies en Lybie.

Cependant, suite aux demandes de l’Égypte, des Émirats arabes unis et du Maroc, son nom n’est pas retenu par les États-Unis, pour soupçon de proximité avec le gouvernement de Tripoli.

Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed a également servi dans le gouvernement de Boutefliqa.

Le premier président de la Cour suprême, Abderrachid Tebbi devient ministre de la Justice. Son nom est lié à la répression de l’opposition ainsi qu’à la lutte contre la corruption.

En ce qui concerne les médias, qui font l’objet d’une stricte censure, Amar Belhimer est maintenu à son portefeuille de la communication, mais n’est plus porte-parole officiel du gouvernement.

La nouvelle équipe ministérielle se compose de 34 membres, dont seulement 3 femmes, à l’instar du gouvernement précedent.

Dix-sept ministres de l’ancien gouvernement ont été retenus, dont les ministres de l’Intérieur, Kamal Beljdoud, de la santé, Abderrahman Benbouzid, du Commerce, Kamel Rezig et de l’Énergie, Mohamed Arkab.

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